Un préavis de tempête nous fait craindre le pire : il est vrai que le vent souffle bien fort ce matin, mais les huit courageux concurrents présents sont prêts à en découdre. La lutte contre les éléments sera rudes...pour les hommes et le matériel. Nous essuierons quelques courtes averses, n'entravant pas la bonne marche du concours. Le vent faiblira légèrement l'après-midi, laissant apparaître de belles éclaircies.

5 manches seront disputées ce jour dont deux de façon plutôt inhabituelles puisqu'elles font parties des épreuves proposées dans le règlement déposée à la CIAM.

L'épreuve "D" consiste à lancer tous les planeurs en même temps : le premier posé dans une zone déterminée obtient 1 point, le deuxième 2 points jusqu'au dernier posé qui glanera en guise de bonus encore 1 point de plus. L'opération sera répétée jusque la fin du temps de travail. Pour le calcul des points, il faudra faire un rapport à 1000.

L'épreuve "B" est plus tactique : durant le temps de travail, le concurrents lance son planeur autant de fois qu'il désire, mais le chronomètre est remis à zéro à chaque lancé. Seul le dernier vol compte. Il faut donc savoir s'arrêter au bon moment ! Un rapport à 1000 basé sur le nombre de secondes de vol permet de calculer le nombre de points obtenu.

Ces épreuves ont été très bien perçues par l'ensemble des compétiteurs présents ce jour ainsi que par les chronométreurs et spectateurs.

La victoire : Olivier Maugeard remportera ce concours. C'est un habitué du circuit, qui semble s'adapter aussi bien aux conditions climatiques qu'aux nouvelles épreuves !

Le plus beau vol : Philippe Poulin bluffera ses adversaires dans l'épreuve "B". A deux minutes de la fin du temps de travail, les jeux semblent faits : Philippe ne dépasse pas quinze secondes de vol alors que ses adversaires ont stoppés leurs vols avec des temps respectifs très prometteurs. Le Lotus de Philippe reprend son envol et c'est avec beaucoup d'espoir qu'il enroule dans une zone porteuse (peut-on appeler cela "ascendance" par un temps pareil ?). Bref, le Lotus gagne de l'altitude tout en se déportant très rapidement au loin. Le planeur reviendra tout de même se poser tranquillement dans la zone délimitée : le chrono indique 1'08" !!! C'est donc un "1000" qui récompensera ce vol.