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REGLEMENT CONCOURS LANCER MAIN

(Officiel approuvé par la F.F.A.M)

 

1- OBJET

Le concours de lancer main est un concours de planeurs radiocommandés dans lequel les concurrents doivent se départager grâce à :

· leur habileté à effectuer un vol le plus long possible à partir de l’altitude atteinte par leur seule force musculaire et ce, sans aucun artifice,

· leur habileté à rattraper leur planeur en plein vol sans le laisser toucher le sol,

· les qualités de vol de leur modèle.

Ces bases devront servir de guide aux juges en cas de contestation d’un concurrent.

2- DEFINITION DU MODELE

Le modèle autorisé est un planeur radiocommandé n’ayant aucun dispositif de propulsion propre. Ses dimensions et masses ne sont pas limités pourvu qu’ils restent dans les normes FAI en vigueur. L’équipement de radiocommande est limité à 4 servos- moteurs. Toute variation de surface ou des calages est autorisée à condition qu’elle soit radiocommandée. Toute variation de masse ou de centrage reste libre.

Le modèle est mis en altitude par un lancé à la main par son pilote. Tout dispositif externe au modèle destiné à amplifier la seule force musculaire du pilote est interdit. Seuls sont autorisés des dispositifs destinés à assurer une bonne prise en main.

3- ZONE D’EVOLUTION

Les lancers et rattrapés devront s’effectuer dans une zone clairement définie par l’organisateur. Tout vol se commençant ou se terminant hors de cette zone ne sera pas compté.

L’organisateur est libre d’instaurer toute zone de sécurité ou autre dont le survol est interdit. En cas de non respect de cette clause, l’organisateur définira la pénalité appliquée (secondes de pénalité ou annulation d’un vol ou disqualifica-tion ...).

Le terrain sur lequel se déroulera la compétition doit présenter une faible probabilité d’effet dynamique. A cet effet, l’organisateur peut interdire le survol de certaines zones.

4- DEROULEMENT DU CONCOURS

4.1 Définition d’un vol

Un vol commence à l’instant où le modèle est lâché par son pilote et se termine lorsque :

· le modèle ne vole plus, ou

· le modèle touche autre chose que son pilote, ou

· le modèle disparaît de la vue du chronométreur, ou

· le temps de travail est terminé

Le temps de vol est le nombre de secondes s’écoulant entre ces deux événements diminué de :

· 5 secondes si le modèle est rattrapé par le pilote lui-même avant d’avoir touché quoique ce soit d’autre,

· 20 secondes dans les autres cas.

Le chronométreur démarre son chronomètre chaque fois que le concurrent lance son planeur et l’arrête chaque fois que le planeur cesse de voler. Il n’a pas besoin de le remettre à 0 après chaque vol ni d’enregistrer le temps de chaque vol mais seulement le temps cumulé de tous les vols effectués durant le temps de travail. Par contre il doit compter séparément le nombre de vols terminés par un rattrapage du pilote et le nombre de vols terminés autrement, toujours au cours du temps de travail.

4.2 Définition du temps de travail

Le temps de travail est une durée pouvant varier entre 5 et 10 minutes dont le début et la fin sont signalés aux concurrents par un signal sonore émis par l’organisateur du concours. Ce dernier choisira la durée exacte en fonction du nombre de concurrents, de la durée prévue du concours et des conditions météo.

Durant tout le temps de travail, les concurrents peuvent lancer leur modèle et effectuer autant de vols qu’ils le désirent.

4.3 Définition d’une manche

Au cours d’une manche, tous les concurrents volent en groupes. Chaque groupe comprend de 3 à 6 concurrents selon les possibilités de l’organisateur et la surface d’évolution possible. Le même temps de travail est attribué à chaque groupe.

Important : les concurrents de chaque groupe seront choisis de manière aléatoire, favorisant au maximum le brassage(programme informatique fortement conseillé ou tirage au sort) en tenant compte des fréquences, de la composition des manches précédentes. De façon à optimiser le brassage, il est conseillé de demander deux fréquences à chaque concurrents. Dans le cas de compétitions régionales ou nationales, deux fréquences par concurrent seront exigées, ainsi que l'utilisation par les organisateurs d'un logiciel informatique permettant la gestion des manches.

A l’intérieur d’un même groupe, chaque concurrent obtient un nombre de points proportionnel à ses performances comparées à celles des autres concurrents du même groupe. Ce nombre de points est calculé ainsi :

1000 x TC

PC= ----------------

MTC

dans lequel :

PC = points du concurrent

TC = temps du concurrent (en secondes)

MTC= meilleur temps (en secondes) effectué dans le groupe

4.4- Définition d’un concurrent

a- Compétiteur engagé dans une compétition. Il devra lancer, piloter et rattraper seul son planeur. Cependant, il pourra être assisté par un aide sans que ce dernier puisse intervenir pour lancer, piloter et rattraper le modèle.

b- Cas particuliers

· Concurrents de moins de 18 ans Ceux-ci pourront au choix participer normalement au concours ou bénéficier d'un aide "lanceur" tiré au sort parmi les volontaires et renouvelé à chaque manche. Le concurrent devra obligatoirement donner lui-même son planeur au lanceur a l'issue de chaque vol. Le concurrent sera classé comme un concurrent classique.

· Concurrents ne pouvant physiquement lancer et rattraper. Ceux-ci bénéficieront d'un aide "lanceur-rattrapeur" tiré au sort parmi les volontaires et renouvelé à chaque manche. Le concurrent sera classé comme un concurrent classique.

4.5- Définition "lanceur" et "lanceur-rattrapeur"

Les volontaires pour assister un concurrent de type défini dans l'alinéa 4.4-b se feront connaître avant le concours afin que leur nom puisse être tiré au sort. Le numéro de la manche étant appelé "n", les organisateurs prendront soin de retirer les noms des concurrents faisant parti des manches "n-1", "n", "n+1".

4.6- Définition d'un concours

Un concours se compose d’un minimum de deux manches effectuées par chaque concurrent. Il n’y a pas de nombre de manches maximum.

Un premier classement sera obtenu par l’addition des points obtenus à chaque manche par les concurrents moins le nombre de points de leur plus mauvaise manche.

Un "fly-off" permettra de classer les 5 premiers concurrents. Il sera constitué de deux manches décisives de 10 minutes. En cas d’ex-aequo à l’issue du fly-off, il sera procédé à un vol de départage unique dont le temps de travail sera de 10 minutes.

Edition Décembre 1998


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